Actualités

PRESSION SUR BINANCE AU NIGERIA : LE PARLEMENT FIXE UN ULTIMATUM

Pression sur Binance au Nigeria ! Binance, une fois de plus, est sur le banc des accusés. Les tensions s’intensifient entre les autorités d’Abuja et la plateforme dirigée par Richard Teng, sommée désormais de rendre des comptes sur les activités de son entreprise dans le pays. Le comité de la Chambre des représentants sur les crimes financiers a lancé un ultimatum au PDG de Binance, exigeant sa présence physique devant lui et exigeant des réponses concernant les accusations portées contre son entreprise.

Accusations de financement du terrorisme, de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale planent, plaçant Binance sous le feu des critiques dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Le Nigeria compte bien amener le plus grand échange de cryptomonnaies du monde à rendre des comptes, suivant ainsi l’exemple des États-Unis. En route vers le Nigeria pour faire le point sur cette affaire.

La direction de Binance est contrainte de se présenter devant un comité nigérian.

Le comité de la Chambre des représentants sur les crimes financiers a ainsi lancé un ultimatum à la direction de Binance, dont la date butoir est fixée au lundi 4 mars ! Il est donc fort probable que Richard Teng refuse l’invitation du pouvoir législatif nigérian. Cependant, le président de ce comité, Ginger Onwusibe, maintient sa position et continue de critiquer vivement l’échange accusé de tous les maux.

Depuis l’année dernière, ce dernier mène une véritable croisade contre le leader mondial de la cryptomonnaie, en particulier depuis l’accord conclu entre Binance et les autorités américaines. Dans une lettre datée du 12 décembre, le président du Comité demandait à Richard Teng de venir s’expliquer sur les pratiques de sa société :

« La Constitution de la République fédérale du Nigeria nous octroie le pouvoir de protéger les Nigérians contre les crimes financiers, notamment ceux perpétrés par des sociétés étrangères… Les accusations de financement du terrorisme, de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale, entre autres, dirigées contre Binance, sont extrêmement accablantes. »

Le Nigeria souhaite emboîter le pas aux États-Unis et infliger des sanctions financières à la plateforme.

Il est à noter que Binance compterait environ 10 millions d’utilisateurs au Nigeria selon les autorités locales, et pourtant, la plateforme ne paierait aucun impôt dans le pays. Plus préoccupant encore, elle ne disposerait d’aucune représentation physique permettant de faire des réclamations. Cette situation irrite profondément le gouvernement nigérian, qui ne comprend pas pourquoi il y aurait une disparité entre les accusations portées par l’Oncle Sam et ses propres allégations :

« Ginger Onwusibe, président du comité de la Chambre des représentants sur les crimes financiers, déclare : « L’ère de l’exploitation est révolue et tous les coupables doivent être tenus responsables. »

– Source : Cryptoslate »

La semaine dernière, la Commission nigériane des communications a ordonné aux sociétés de télécommunications de bloquer l’accès aux sites Web des bourses de cryptomonnaies étrangères, notamment Binance, Coinbase et Kraken. La tension s’est accrue lorsque, le 26 février, le Département de la sécurité de l’État du Nigeria a arrêté deux dirigeants de Binance et a confisqué leurs passeports dans le cadre de l’enquête sur Binance.

Le lendemain, Olayemi Cardoso, gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, a déclaré qu’en 2023, près de 26 milliards de dollars avaient transité par l’échange, « en provenance de sources et d’utilisateurs que nous ne pouvons pas identifier de manière adéquate ». Enfin, sur fond de manipulation de la devise nationale, la BBC a annoncé que le gouvernement réclamait 10 milliards de dollars à Binance, ce qui a depuis été démenti.

Information ou désinformation ? Les médias locaux rapportent que des négociations sont en cours, mais aucun montant définitif n’a encore été convenu. L’issue de cette affaire reste à voir, mais Binance se retrouve une fois de plus sous les feux de la critique. Il faut dire que sa position quasi-monopolistique dans un pays rongé par la crise économique en fait une cible de choix pour des autorités en quête de fonds frais pour renflouer des caisses désespérément vides.

Autres articles

 

Hibis Academy

Rejoignez notre blog pour en savoir plus sur le monde de la technologie blockchain, la cryptomonnaie, le NFT, et l'économie numérique. Nous partageons des actualités, et des revues sur des sujets liées à l'évolution de la cryptosphère

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page