L’actualité « Binance est poursuivie… » n’a même pas encore eu le temps de se tasser que la SEC en remet déjà une couche. À présent, le gendarme boursier de l’Amérique lance une attaque sur Coinbase. Le motif est cette fois-ci : « la place boursière de Coinbase n’est pas déclarée ».
Cette poursuite pour violation de la loi fédérale sur les valeurs mobilières est très simple à comprendre. La SEC reproche à l’exchange d’agir comme un courtier, de proposer des services de compensation et des crypto-actifs. La plateforme exécuterait donc ces 03 fonctions sans être déclarée.
En outre, l’exchange aurait proposé à ses clients de traiter des ordres, d’autoriser des offres tout en agissant comme un intermédiaire sur le marché. Pour toutes ces transactions « frauduleuses » de titres financiers, la Commission des valeurs mobilières et des échanges (SEC) porte plainte. Comme quoi :
« La plateforme Coinbase fusionne trois fonctions qui sont généralement séparées sur les marchés traditionnels des valeurs mobilières : celles des courtiers, des bourses et des agences de compensation. Pourtant, Coinbase ne s’est jamais enregistré auprès de la SEC en tant que courtier, bourse nationale de valeurs mobilières ou agence de compensation, échappant ainsi au régime de divulgation que le Congrès a établi pour nos marchés de valeurs mobilières. »
La SEC accentue l’attaque sur Coinbase
Dans un nouveau rapport de la SEC, la commission désigne tout un tas d’actifs numériques avec un nouveau titre. Notamment, ceux-ci sont à présent compris dans la catégorie des Securities (titre financiers). Dans la liste, vous pouvez entre autre retrouver : SOL, ADA, MATIC, FIL, SAND, AXS, CHZ, FLOW, ICP, NEAR, VGX, DASH et NEXO.
Avec cette nouvelle qualification, l’attaque sur Coinbase prend tout son sens. Car en effet, si l’on s’en tient au rapport, la plateforme propose des titres non enregistrés.
Les répercussions de l’affaire sont sans attendre pour le marché de la bourse. Cela étant donné que la part d’action de Coinbase a directement chuté de 15% peu après l’annonce.
Heureusement, contrairement à l’affaire Binance, ce n’est que l’entreprise qui est touchée ici. Brian Armstrong, le CEO de l’entité n’est pas concerné par les accusations.
Il semblerait d’ailleurs que cette plainte était prévue par l’équipe de Coinbase. Car rappelons le, la licence Coinbase pour les Bermudes est assez récente.
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