L’Arabie Saoudite envisage un Investissement de 40 Milliards de Dollars avec l’intelligence artificielle
L’Arabie Saoudite envisage Investissement avec L’ia ! L’intelligence artificielle représente actuellement l’un des domaines les plus prometteurs, offrant une multitude de possibilités futures que l’on peine encore à concevoir concrètement. Du deep learning à l’IA prédictive, en passant par les paiements automatisés, ChatGPT, Gemini et Nvidia, ces sujets captivent bien au-delà des passionnés de technologie, nourrissant à la fois fantasmes et spéculations débridées.
Toutefois, il convient de rester prudent, comme l’a récemment souligné Coinbase en mettant en garde contre la surévaluation de certaines cryptomonnaies prétendument liées à l’IA, mais qui ne font en réalité que surfer temporairement sur la tendance. En parallèle aux engouements éphémères, certains acteurs façonnent activement le monde de demain à coups de milliards, tandis que des rumeurs font état de l‘Arabie Saoudite préparant le lancement d’un fonds d’investissement colossal pour devenir un leader incontournable du secteur. Mais qu’en est-il vraiment ? Nous faisons le point sur ces spéculations.
Le Golfe souhaite établir un fonds d’investissement dédié à l’intelligence artificielle.
Tout a commencé avec une information du New York Times qui a divulgué les intentions de l’Arabie Saoudite en matière d’intelligence artificielle, selon les confidences de trois sources proches du dossier. Riyad envisage ainsi la création d’un fonds d’investissement public doté d’un budget de 40 milliards de dollars afin de stimuler les activités liées à ce secteur au sein du royaume et d’en faire une plaque tournante incontournable de l’IA.
En plus du Fonds Souverain du pays, doté d’une enveloppe globale estimée à 900 milliards de dollars, on pourrait voir la participation de la société américaine Andreessen Horowitz, a16z, spécialisée dans le capital-risque, qui envisage d’ouvrir des bureaux dans le pays. L’enquête précise qu’un des fondateurs, Ben Horowitz, entretient des liens étroits avec le responsable du Fonds Souverain, Yasir Al-Rumayyan, ce qui aurait grandement facilité l’établissement du partenariat. Enfin, d’autres acteurs, dont les noms n’ont pas encore été révélés, sont également attendus autour de ce projet.
Avec le géant américain A16Z comme partenaire principal, l’Arabie Saoudite montre un vif intérêt pour des investissements dans la fabrication de puces électroniques, cruciales pour le développement des infrastructures physiques nécessaires à l’IA. Cependant, la petite monarchie du Golfe souhaite également ériger ses propres centres de données, des data centers, si précieux pour l’IA, qui exige des capacités de calcul considérables.
Ces 40 milliards de dollars représentent une somme considérable, surtout comparée aux 13 milliards investis par Microsoft dans OpenAI. Mais, mis en perspective avec les 7 000 milliards de dollars que Sam Altman, PDG de la même société OpenAI, a sollicités auprès des Émirats arabes unis, il est évident que l’avenir de l’IA se dessinera avec des budgets se chiffrant en neuf chiffres.
Cependant, avec une Europe économiquement moribonde et des États-Unis en quête d’une politique claire concernant la Web3, ce sont désormais le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est qui captent une grande partie des capitaux et des projets. Singapour, Hong Kong, les Émirats arabes unis, et désormais l’Arabie Saoudite, prennent ainsi les rênes de l’avenir numérique.
