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ESCROQUERIE, FRAUDE ET PYRAMIDE DE PONZI : CES IMPOSTEURS DU MINAGE DE BITCOINS ENCOURTENT 20 ANS DE PRISON

Des imposteurs de minages risquent 20 ans de prison ! Le tribunal de New York vient de prononcer son verdict, et déclare coupable deux individus ayant orchestré une vaste fraude en investissement, en promettant à leurs clients des retours substantiels grâce au minage de bitcoins et au trading de cryptomonnaies. Malheureusement, comme souvent dans ce type d’affaire, les seuls à s’enrichir sont nos deux protagonistes, qui ont dilapidé les fonds de leurs clients comme s’ils étaient les leurs. Entre fausses promesses et gains réels, David Brend, Gustavo Rodriguez et leurs complices ont menti effrontément jusqu’à ce que la pyramide de Ponzi qu’ils avaient soigneusement érigée s’effondre, emportant avec elle les espoirs de leurs clients.

EXPLOITATION DE BITCOINS ET INVESTISSEMENTS SÉCURISÉS EN CRYPTOMONNAIE

Des imposteurs de minages risquent 20 ans de prison

L’histoire débute en 2018 lorsque David Carmona, également impliqué dans l’affaire, sollicite Gustavo Rodriguez pour créer un site internet pour un projet baptisé IcomTech. À l’époque, il s’agit d’une entreprise spécialisée dans le minage de bitcoins, offrant également un service de trading de cryptomonnaies accessible au grand public. Le concept est simple : vous confiez vos fonds à l’entreprise qui les fait fructifier pour vous.

David Carmona et David Brend, un autre associé dans cette affaire, parviennent alors à convaincre de nombreuses personnes d’investir dans le projet en leur promettant des rendements quotidiens et une facilité d’utilisation via la plateforme IcomTech, permettant de retirer ses gains à tout moment. Pour appuyer leurs affirmations, les escrocs mettent en avant l’indépendance financière et organisent des soirées somptueuses aux États-Unis et à l’étranger où voitures et vêtements de luxe sont monnaie courante. Dans une atmosphère festive et décontractée, les futures victimes envient le succès de leurs interlocuteurs et leur confient tout ou partie de leur patrimoine dans l’espoir, eux aussi, de profiter du boom de la crypto !

Espèces, virement, chèque, voire même cryptomonnaie, IcomTech prend en compte tous les modes de paiement tant que l’argent continue à affluer et que les victimes se multiplient. Car il va sans dire qu’aucun dollar ne sera réellement investi, ni même alloué à quelques programmes d’extraction de bitcoins que ce soit.

DEUX MALFAITEURS S’ENRICHISSENT AUX DÉPENS DE LEURS VICTIMES

La bande d’escrocs dépense joyeusement les fonds, utilisant éventuellement l’argent des nouveaux arrivants pour verser les premiers bénéfices officiels. Cependant, progressivement, le projet atteint un point de non-retour.

La supercherie est rapidement découverte, car seulement quelques mois après le lancement de la société, les premiers clients se plaignent de l’impossibilité de retirer leurs fonds. Au téléphone, on leur donne des explications banales, évoquant des retards habituels, des procédures complexes, des frais dissimulés, on présente des excuses et on embrouille la situation. Malgré les plaintes et les reproches, l’escroquerie se poursuit, et IcomTech va même jusqu’à lancer un jeton prétendument destiné à être utilisé par les grandes entreprises du monde ! Mais tout s’effondre : vers la fin de 2019, aucun paiement n’est effectué, les appels restent sans réponse, et le prétendu jeton ne vaut évidemment rien. C’est la fin, le schéma de Ponzi s’effondre et la justice intervient :

« IcomTech a trompé des dizaines de milliers de personnes pour des dizaines de millions de dollars. Il promettait faussement une richesse facile basée sur des prétendus investissements en cryptomonnaie, mais a finalement privé les travailleurs de leurs revenus durement gagnés. »

Source : Cointelegraph.

Plusieurs années après les événements et à l’issue de deux semaines de procès, Damian Williams, le procureur chargé de l’affaire, vient d’annoncer à la presse que David Brend et Gustavo Rodriguez, respectivement âgés de 49 et 47 ans, ont été unanimement reconnus coupables par le jury d’un complot en vue de commettre une fraude électronique.

Ils encourent jusqu’à 20 ans de prison pour ce crime fédéral. Le procureur en a également profité pour adresser un avertissement aux escrocs tentés par ce type de Ponzi : « Que ce soit sur le marché des cryptomonnaies ou ailleurs, la justice s’engage à éradiquer la fraude sous toutes ses formes et à demander des comptes aux responsables. » Une déclaration opportune alors qu’il reste beaucoup à faire dans ce domaine !

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