Polkadot est une interface cryptographique qui s’est chargé pour mission de permettre les transactions entre les différents blockchains. Le projet Polkadot crée ainsi un réseau d’échange entre tous les actifs numérique sur le web. L’idée est pensée et développer par l’un des piliers du projet Ethereum, l’ingénieur Gavin Wood. Sa monnaie native pour faciliter le processus tel qu’il le pense est a été appelé DOT. Nous allons parler ici de cette crypto-monnaie qui se veut être la monnaie des autres monnaies virtuelles.
La valeur de Polkadot
Système de transaction entre les blockchains
La valeur d’une monnaie virtuelle se détermine comme celle de tout autre bien sur le marché, par un processus d’équilibre. L’équilibre entre l’offre et la demande de bien, l’offre et la demande de crypto-monnaie. Les crypto actifs de la première génération avec Bitcoin, et même ceux de la deuxième génération avec Ethereum font toujours face au problème de communication des interfaces. En effet, les crypto-monnaies n’échangent pas réellement entre elles, les blockchains ne communiquent pas. Un smart contract du Dogecoin n’est pas capable de vérifier une transaction sur le Lucky coin. Dans la même logique, le protocole Ethereum ne peut vérifier la blockchain Bitcoin.
Les différentes blockchains ne sont pas communicatives entre elles et ne peuvent donc pas collaborer. Pourtant il est très bien observé en finance que l’interopérabilité de la monnaie est un atout pour chacune d’entre elle.
Ce principe explique notamment le fervent succès de la finance décentralisée et du Web 3.0 auprès des internautes. Bien que son prédécesseur de la 2.0, Ethereum permette de créer des sortes d’interactions entre les divers réseaux, elle ne permet pas l’interopérabilité sur les différentes blockchains. En outre, les transactions entre les crypto-monnaies de différentes blockchains se font via des plateformes qui proposent ce genre de service. Des intermédiaires en sommes. Hors le principe même de la crypto-monnaie est basé sur la suppression d’intermédiaire de confiance.
C’est à cette problématique que vient répondre Gavin Wood avec sa crypto-monnaie Polkadot (DOT). Il met d’ailleurs au point un système d’interface complètement différent des précédents.
Les tokens de polkadot (DOT) sur le marché
La capitalisation boursière de Polkadot s’élève à plus de 30 milliards de dollars, avec plus de 50% de ses jetons éligibles mis sur le marché. Le jalonnement du token DOT permet en outre un rendement de 13% l’an selon les estimations.
De plus, la possession du DOT donne le droit de vote sur les possibles mises à jour des fonctionnalités du réseau. Bien évidemment, votre voix durant ce vote sera en adéquation à votre quantité proportionnelle de votre DOT jalonné.
Ce processus assure la flottabilité du projet tout en agrandissant de manière considérable le nombre d’utilisateurs actifs sur le réseau. De nombreux projets prometteurs se voient aussi rejoindre l’interface du polkadot. Nous parlons notamment du hub DEFI et le stablecoin d’Acala qui se veut multi-chaîne. Nous avons aussi Moonbeam et son smart contract qui permet aux développeurs d’utiliser la technologie Ethereum sur Polkadot.
Vu son nombre de token non fixé, vous pourriez penser qu’il y’a un problème d’utilité, mais il n’en est rien. Le DOT dispose actuellement de pas moins d’un milliard de tokens disponible. Via les mesures d’inflation de la plateforme, il est normalement prévu l’augmentation de 10% du nombre de jeton chaque année. Le validator ayant un quota sur son jalonnement, pendant que le reste des token sera alloué à la trésorerie du réseau.
Le jeton de Polkadot, le DOT est actuellement (08/12/2022) classé à la 11e place sur la plateforme de ranking Coin Market Cap. Et il vaut environ 5,04 euro par jeton.
Acheter ou vendre de la crypto-monnaie polkadot
Le consensus sur polkadot
Le processus de consensus ici est un tout nouveau appelé NPoS (Nominated Proof-of-Stake). Ce consensus se veut fusionnel entre deux mécanismes indépendants et pourtant complémentaires : le BABE et le GRANDPA.
La section de protocole réalisant la création des blocs, BABE
BABE ou Blind Assignment for Blockchain Extension est le protocole qui détermine les validateurs sur chaque nouveau bloc. Ce protocole va allouer à chaque validateur un créneau pour la création de son bloc en fonction de son staking. Ceci se fait en suivant un certain cycle inscrit dans le programme de Polkadot.
Plusieurs validateurs peuvent donc se faire sélectionner de manière complètement aléatoire sur le réseau. Et le cycle recommence à peine 6 secondes plus tard.
Il existe cependant un cas de figure possible où il n’existe aucun validateur pour effectuer la création du bloc. Dans ce cas, un programme secondaire va être exécuté afin de sélectionner un validateur et éviter l’erreur de réseau.
La section de protocole de finition, le GRANDPA
Le GRANDPA ou GHOST-based Recursive ANcestor Deriving Prefix Agreement, est l’interface de finalisation de la relay chain. Il finalise chaque bloc sur le réseau polkadot sans distinction entre leur protocole de création. Peu importe le nombre de validateurs, il cherchera toujours la meilleure alternative pour tous les mettre d’accord.
La sécurité sur le réseau
La sécurité et la fluidité du réseau Polkadot est géré par un ensemble de quatre groupes :
Les nominateurs ou nominators
Ce sont eux qui sécurisent la relay chain en stakant le DOT. Ils sélectionnent aussi les bons validateurs sur le réseau.
Les validateurs ou validators
Eux aussi stakent le DOT. En plus de ça, ils valident les preuves des collecteurs et participent au consensus de validation.
Ils sont capables de vérifier la véracité des informations contenues dans une parachain mais aussi de participer au consensus pour la production des blocs
Les validateurs peuvent être sanctionnés de suppression de leurs DOT s’ils enfreignent les règles de participations. Ils se doivent donc d’être conformes aux algorithmes de consensus.
Les collecteurs ou collators
Ceux-ci rassemblent les transactions de tous les utilisateurs pour surveiller en cas de problème sur la blockchain. C’est aussi eux qui produisent les preuves de transaction pour les validateurs.
Les pêcheurs ou fishermen
Ce sont en fait des nœuds finalisés de la para-chain. Ils surveillent tout le processus effectué par les autres intervenants, et s’assurent qu’aucune mauvaise transaction n’est faite. De cette façon, ils se voient très largement récompensé lorsqu’ils signalent une erreur qui s’avère véridique. Mais ils peuvent également perdre gros s’ils signalent une fausse alerte.
Acheter ou vendre le DOT
Le DOT est échangeable sur de nombreuses plateformes sur le réseau. On peut citer par exemple Binance, Kraken, ou Kucoin.
Trouvez-vous un bon wallet et achetez la quantité de DOT dont vous pouvez profiter. Vous pourrez par exemple utiliser un hardware wallet comme celui de Ledger qui sort sa version 3.0 pour bientôt.
Le projet Polkadot étant complètement open source, beaucoup plus de portefeuilles voient le jour et peuvent donc en stocker. Vous pouvez donc trouver de nombreux portefeuilles supporté par le projet lui-même comme MetaMask et Trust Wallet.
En définitive, le Polkadot (DOT) est une crypto-monnaie créé dans le but de résoudre un problème clair des actifs numériques. Il opère à cet effet en proposant un dégrée de sécurité, d’adaptabilité toujours plus accru. Tout cela en fournissant un support agréable à ses utilisateurs et un coût de transaction réduit. Polkadot est un coup de booste dans les politiques en termes de crypto actifs et une avancée majeure vers la réalisation du web 3.0
