La Banque Centrale Européenne (BCE) s’attaque au Bitcoin et considéré le bitcoin comme un échec
La BCE s’attaque au Bitcoin ! Dans un monde parallèle, la BCE ? Les banquiers centraux critiquent Bitcoin (BTC) mais sont désireux d’exploiter ses technologies pour lancer leur propre CBDC (Central Bank Digital Currency). La Banque centrale européenne (BCE) n’a ainsi pas hésité à dépenser 1,3 milliard d’euros de l’argent des contribuables européens pour son euro numérique. Les banquiers tentent donc une nouvelle fois de discréditer la concurrence (croissante) du roi des cryptomonnaies.
Les banquiers de l’UE considèrent Bitcoin comme un échec complet
Ce qui est remarquable avec la Banque centrale européenne, c’est sa constance à qualifier le Bitcoin de « négligeable », selon ses propres termes utilisés en décembre 2022. Il convient de noter qu’à partir du moment où la BCE a évoqué le « dernier soupir » (toujours ses propres termes) de Bitcoin, la valeur du BTC a simplement augmenté de +200% par rapport à l’euro, passant de moins de 16 000 à plus de 48 000 euros, entre l’annonce de la « mort » de Bitcoin par la BCE et aujourd’hui.
Et ce 22 février 2024, les banquiers centraux de l’Union européenne nous gratifient d’un nouveau pamphlet anti-Bitcoin. En guise de mise en bouche, voici déjà le petit texte introductif insultant de ce dernier rapport de la BCE:
« Bitcoin a failli à sa promesse de devenir une monnaie numérique décentralisée à l’échelle mondiale et reste largement sous-utilisé pour des transferts légitimes [ndlr: complètement FAUX, seulement 0,03% du volume total des échanges est associé au blanchiment d’actes illicites]. L’approbation récente d’un ETF ne modifie en rien le fait que Bitcoin n’est pas approprié comme moyen de paiement ou comme investissement. »
Les ETF BTC au comptant ne suffiront pas à sauver la cryptomonnaie, selon la BCE. Pour couronner le tout, le titre de ce rapport des banquiers européens est tout aussi provocateur : « L’approbation des ETF Bitcoin – les nouveaux habits de l’empereur nu ». En effet, les récents fonds négociés en bourse liés à l' »insignifiante » invention de Satoshi Nakamoto ont certainement exercé une pression supplémentaire. Surtout compte tenu de la demande et du succès de ces ETF BTC au comptant, approuvés le 10 janvier dernier aux États-Unis.
« Pour les adeptes de Bitcoin [ndlr: considérés comme une secte par eux], l’approbation officielle des ETF au comptant confirme la sécurité des investissements en bitcoins et annonce un triomphe inévitable. Nous contestons ces deux affirmations et réaffirmons que la valeur réelle de Bitcoin demeure toujours nulle. (…) Les dommages collatéraux seront considérables, y compris sur le plan environnemental (…). »
Comme vous l’aurez deviné, ce rapport est une compilation de tous les clichés, depuis longtemps usés, sur Bitcoin. À ce niveau de malhonnêteté intellectuelle, il est difficile de ne pas remarquer que les propos grossiers des banquiers de la BCE sont désormais teintés de haine (promis, ce sont les derniers que nous vous infligeons) :
« (…) trois raisons structurelles peuvent expliquer la prétendue résistance de Bitcoin : la manipulation continue du « prix » sur un marché non réglementé, sans contrôle et sans juste valeur, la demande croissante pour la « monnaie du crime » et les lacunes dans les jugements et les mesures des autorités. »
C’est bon, messieurs les banquiers européens, vous pouvez arrêter maintenant. Quand on parle de mauvaise foi, ce n’est pas une exagération. Surtout en ce qui concerne les « lacunes des autorités ». À moins que les membres de la Banque centrale européenne n’aient sérieusement jamais entendu parler de la bataille acharnée que mène Gary Gensler et sa Securities and Exchange Commission (SEC) aux États-Unis contre les cryptos ? Rendez-vous dans un an pour voir si la BCE s’est à nouveau ridiculisée (et qui sait, peut-être une nouvelle augmentation de +200% sur Bitcoin par rapport à l’euro d’ici là ?).
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