Découvrez Namada : La toute nouvelle blockchain axée sur la confidentialité à ne pas manquer.
Namada est actuellement au centre de l’attention en ce début d’année 2024, en anticipation du lancement imminent de sa mainnet et d’une distribution airdrop destinée à plus de 200 000 portefeuilles éligibles. Si c’est la première fois que vous en entendez parler, cela ne sera certainement pas la dernière. En effet, comme nous allons le découvrir ici, Namada est un élément fondamental d’un projet bien plus vaste.
En quoi consiste exactement Namada ? Qui sont les acteurs derrière ce projet, quelles sont ses caractéristiques, les technologies sur lesquelles il repose, etc. ? Explorons ensemble les éléments clés de cette nouvelle blockchain.
HISTOIRE DE NAMADA
Afin de comprendre Namada et ses racines, il est nécessaire d’élargir notre perspective pour appréhender le projet global au sein duquel la blockchain évolue.
En résumé, ce projet ne vise rien de moins que « d’humaniser la crypto » et porte le nom d‘Anoma.
Les termes précis utilisés par le projet pour définir son objectif sont les suivants : « proposer une architecture centrée sur l’intention, protégeant la vie privée, conçue pour la découverte décentralisée de contrepartie, le contrôle du flux d’information, ainsi que pour les échanges interchaînes atomiques. »
Cette définition peut sembler complexe, mais elle a le mérite d’être exhaustive. Plutôt que de chercher à résoudre le trilemme de la blockchain, comme le font de nombreux projets actuels, Anoma aborde le problème de manière différente. Le projet rejette l’idée d’adopter une monnaie mondiale (comme pourrait l’être le Bitcoin) et opte plutôt pour un avenir multichaînes.
Anoma se positionne en quelque sorte comme une blockchain de troisième génération, offrant un protocole de règlement capable de répondre aux besoins humains, à savoir :
Facilitant la rencontre automatisée entre acheteurs et vendeurs, cette plateforme offre la possibilité de personnaliser les requêtes en fonction des intentions de chaque utilisateur, tout en préservant la vie privée. Elle permet également des échanges fluides et rapides entre différentes blockchains.
Si nous considérons cela comme la troisième génération, cela implique qu’il existe déjà deux générations antérieures. La première est représentée par Bitcoin, qui facilite les échanges décentralisés de pair à pair, mais est intentionnellement limitée en raison de son langage de programmation, le Script. La deuxième génération englobe Ethereum et ses homologues tels que Cosmos et Polkadot, qui sont des blockchains conçues pour être programmables avec le déploiement de contrats intelligents.
L’ÉQUIPE ET LES INVESTISSEURS DERRIÈRE NAMADA
Namada est le fruit du travail de la fondation Anoma, fondée notamment par Adrian Brink, un ancien développeur principal de Tendermint/Cosmos, Awa Sun Yin, une ancienne collaboratrice de Chainalysis qui a également contribué au projet Cosmos, et Christopher Goes, un ancien développeur de Zchain (l’explorateur de Zcash). Tous ces acteurs font partie intégrante de l’équipe Heliax.
Basée à Zug, en Suisse, la fondation a réussi à lever environ 57,8 millions de dollars américains au cours de trois tours de financement, avec la participation de 38 investisseurs. Parmi eux figurent d’importants fonds spécialisés dans les projets blockchain tels que Polychain, Coinbase Ventures, Delphi Ventures, Walden Bridge Capital, CMCC Global, MH Ventures, ainsi que Blockchain Coinvestors.
La composition précise de l’équipe travaillant pour la fondation Anoma demeure inconnue, mais il est probable qu’elle rassemble une grande partie des membres de Heliax.
La dernière levée de fonds remonte au 31 mai 2023, générant à elle seule une collecte de 25 millions de dollars américains. Cela démontre la confiance persistante des investisseurs dans le potentiel du projet, malgré le retard constaté (le déploiement initial de la mainnet était prévu pour la fin de l’année 2022).
LE CONCEPT ET LA TECHNOLOGIE DU PROJET
Namada se positionne en tant que blockchain de couche 1, fonctionnant sur une variante spécifique du système de preuve d’enjeu : le Cubic Proof Of Stake. Ce dernier permet, entre autres, le règlement des frais de transactions sur le réseau avec divers tokens, tout en incitant les validateurs à déployer des configurations diversifiées.
L’objectif de cette blockchain est d’améliorer la confidentialité des transactions basées sur des actifs liés à des blockchains transparentes. Dans un premier temps, Namada sera compatible avec les blockchains de l’écosystème Cosmos et Ethereum, incluant leurs actifs et applications décentralisées.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, Namada utilise un concept novateur appelé « ensemble protégé unifié » (Multi-Asset Shielded Pool – MASP). Il s’agit d’une pool de liquidité regroupant les différentes cryptomonnaies des écosystèmes compatibles, les rendant interchangeables de manière confidentielle. Les MASP font partie intégrante des projets développés par Heliax. Grâce à cette technologie, le transfert d’un NFT est indiscernable d’un transfert d’USDT, d’ETH, ou de tout autre token, qu’il soit fongible ou non.
Sans entrer dans des détails trop techniques, il est important de noter que les utilisateurs peuvent transférer leurs actifs et les échanger de manière confidentielle grâce à l’utilisation des « Zeros Knowledge Proofs » (preuves à divulgations nulles de connaissance).
Afin d’utiliser la blockchain, il est nécessaire d’installer un portefeuille compatible, le seul disponible actuellement étant le portefeuille de navigateur intitulé « Namada Extension ».
L’implémentation du protocole Namada est élaborée à l’aide du langage de programmation Rust. La blockchain vise à offrir une finalité de transaction aussi rapide que celle du réseau Visa, avec une faible latence et des frais de transactions très bas.
TOKEN, AIRDROP ET SUITE DU PROJET
La blockchain sera dotée de sa propre cryptomonnaie native, le NAM. Celle-ci servira à régler les frais de transactions sur le réseau, à sécuriser la blockchain via le staking, ainsi qu’à participer aux votes de gouvernance concernant l’évolution du projet.
Récemment, un airdrop a été dévoilé, destiné à 200 000 utilisateurs qui se verront attribuer au total 30 millions de NAM. Les détenteurs de staking d’ATOM et d’OSMO sont éligibles, et d’autres critères pertinents sont disponibles ici.
Un deuxième airdrop de 30 millions de NAM sera octroyé aux utilisateurs du testnet, dont l’ouverture est prévue le 15 janvier et se poursuivra jusqu’à la fin du mois. Baptisé « Namada Shielded Expedition« , le testnet a été conçu comme un jeu de rôle multijoueur pour offrir davantage de plaisir aux utilisateurs.
Bien qu’aucune tokenomics officielle n’ait encore été rendue publique, il est néanmoins confirmé que le jeton sera sujet à une inflation. Certains articles suggèrent également que les 65 millions de NAM alloués à l’airdrop constitueraient 6,5 % de l’offre totale initiale, établissant ainsi une offre initiale d’un milliard de NAM.
Pour renforcer plus sa communauté, Namada a également annoncé un programme de financement rétroactif destiné aux développeurs et aux contributeurs actifs de tous horizons.
