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CONTREFAÇONS D’APPLICATIONS CRYPTOGRAPHIQUES : GOOGLE POURSUIT LES IMPOSTEURS EN JUSTICE.

Contrefaçons d’applications cryptographiques ! Lorsqu’on examine les déclarations des représentants de Google, il devient évident qu’ils cherchent à tirer parti de cette affaire pour faire un exemple et transmettre un message fort aux éventuels escrocs. De quoi s’agit-il exactement ? Il s’agit d’un groupe de personnes qui ont proposé pendant des années des applications frauduleuses sur la plateforme Google Play, escroquant ainsi leurs utilisateurs. En faisant miroiter des profits mirifiques à ceux qui investiraient dans les cryptomonnaies, ils ont détourné d’importantes sommes, et Google a pris la décision de les poursuivre en justice. Avec les ressources juridiques à leur disposition, il est inutile de préciser que les imposteurs risquent de subir des conséquences sévères. Voici ce que l’on sait à ce jour de cette affaire.

Google engage des poursuites judiciaires contre un groupe d’escrocs qui proposait de vraies fausses applications.

Contrefaçons d'applications cryptographiques

Selon un document publié par la justice américaine, deux individus sont actuellement mis en cause : Yunfeng Sun, alias Alphonse Sun, et Hongnam Cheung, également connu sous le nom de Zhang Hongnim ou Stanford Fischer. Depuis au moins 2019, ces complices ont téléchargé et mis en ligne illégalement sur Google Play certaines applications qu’ils ont eux-mêmes créées, portant sur des investissements en cryptomonnaies et d’autres domaines financiers.

Ils ont ensuite promu ces produits via divers services de la société basée à Mountain View, tels que Google Voice ou encore YouTube, où ils ont diffusé de nombreuses vidéos vantant les mérites de leurs applications. Lors de l’enregistrement des applications à télécharger, les escrocs ont rempli les formulaires de Google avec des informations erronées, mais qui semblaient parfaitement légitimes pour la plateforme.

De la même manière, l’utilisation de ces applications semblait tout à fait ordinaire, avec l’affichage d’un solde correct et des différentes fonctionnalités promises par les annonces publicitaires. Les premiers utilisateurs ont même réussi à retirer de petites sommes au début de l’opération, ce qui a incité d’autres victimes à investir des fonds. Cependant, tout bascule (comme c’est souvent le cas) au moment de récupérer tout ou partie de leur mise ou de leurs gains. À ce moment-là, il était question de « solde minimum » ou de « frais à payer » ; en somme, l’argent était indisponible, et près de 100 000 personnes auraient été victimes de cette escroquerie, toutes étant des utilisateurs de Google. La société dirigée par Sundar Pichai ne compte pas se laisser faire.

GOOGLE S’EMPLOIE À NETTOYER GOOGLE PLAY

La compagnie a ainsi engagé des poursuites judiciaires contre les deux cerveaux présumés de cette opération, ce qui pourrait constituer une première étant donné que Google serait la seule entreprise du secteur des nouvelles technologies à intenter une action civile en vertu de la loi RICO : Racketeer Influenced and Corrupt Organizations. À l’origine destinée à combattre le crime organisé et la mafia, cette loi vise à encadrer certains crimes et délits commis en bande organisée aux États-Unis, et elle pourrait être mobilisée dans cette affaire. Les deux accusés auraient finalement créé et publié au moins 87 applications frauduleuses, et l’avocate de Google n’a pas l’intention de laisser cela passer :

« C’est une opportunité unique pour nous d’utiliser nos ressources afin de combattre véritablement les individus malveillants qui orchestrent un vaste système de crypto-monnaie pour escroquer certains de nos utilisateurs. »

 cnbc.com.

De plus, l’entreprise vise à établir un précédent qui facilitera la résolution d’autres litiges à l’avenir :  » Rien qu’en 2023, nous avons constaté plus d’un milliard de dollars de fraudes et d’escroqueries liées aux cryptomonnaies aux États-Unis.

Ce document nous permet non seulement d’exploiter nos ressources pour protéger les utilisateurs, mais sert également de référence pour dissuader les individus malveillants à l’avenir, et nous Leur comportement sera stoppé et ne sera pas toléré.

La société basée en Californie assure mettre en place toutes les mesures nécessaires pour protéger ses utilisateurs contre ce type de mésaventures, avec des équipes dédiées travaillant sans relâche. Cependant, elle souligne que chaque nouvelle technologie entraîne son lot de personnes mal intentionnées qui exploitent la nouveauté pour escroquer les nouveaux utilisateurs.

De plus, elle explique qu’à chaque fois qu’une application frauduleuse est retirée, une autre prend instantanément sa place, créant ainsi une sorte d’hydre à plusieurs têtes quasiment impossible à arrêter. Google demande finalement un remboursement de 75 000 dollars pour les dépenses engagées dans cette affaire et sollicite une injonction permanente contre les accusés afin de les empêcher de créer, d’utiliser ou d’accéder à l’ensemble des services proposés par la société. La lutte contre la cybercriminalité se poursuit, et Google semble déterminé à faire sa part.

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