Technologie blockchain

QU’EST-CE QU’UN LAYER BLOCKCHAIN ?

Un layer en termes de sécurité informatique fait généralement référence à une couche de cryptage supplémentaire ajoutée à un système pour renforcer la sécurité des données. Cela peut se faire en ajoutant une couche de chiffrement supplémentaire à un système existant. Mais également en utilisant une technologie de cryptage plus avancée pour protéger les données.

Par exemple, Shibarium en tant que layer 2 de Shiba Inu sur Ethereum. Ceci, sur un réseau existant permet de protéger les données transmises contre les attaques de malware, de ransomware. Les communications peuvent ainsi être renforcées en ajoutant une couche de cryptage

Il est important de noter que simplement ajouter des couches de chiffrement ne garantit pas à 100% la sécurité des données de transaction sur la blockchain. Les couches de chiffrement peuvent être contournées, et doivent être mises à jour régulièrement pour maintenir une sécurité appropriée.

Il existe évidemment différents types de layer sur la blockchain. En effet, étant donné qu’elles sont utilisées pour sécuriser les données et les communications, il doit en exister des différents niveaux pour répondre aux besoins de cryptage. Ces protocoles fournissent différents niveaux de sécurité et peuvent être classés en trois catégories, layers 1, 2 et 3.

Layer 1

La couche 1 est la base de la blockchain et est chargée de la gestion des transactions et de la création de blocs. Par exemple, dans la blockchain Bitcoin, la couche 1 est responsable de la création de blocs contenant un ensemble de transactions valides.

La couche 1 est également responsable de la validation et de la confirmation des transactions dans la blockchain. Pour illustrer, chaque transaction vérifiée nécessite plusieurs confirmations avant d’être considérée comme valide dans la blockchain. Cela garantit que chaque transaction est confirmée par plusieurs nœuds du réseau afin d’éviter les fraudes ou les faux.

Nous sommes ici en présence du concensus de Proof of Work avec le Bitcoin. Cependant, ce n’est en aucun cas la seule forme de Layer 1 existante. Et d’autres blockchain utilisent des mécanismes différents. Nous pouvons d’ailleurs citer Ethereum et son Proof of Stake. Celui-ci vise à rendre la blockchain plus rapide, plus économe en énergie, et plus rentable à long terme. De quoi évidemment combler les lacunes de son prédécesseur.

En somme, la couche 1 est une composante clé de toute blockchain. Elle fournit la base sur laquelle la sécurité et la fiabilité de la blockchain sont bâties.

Layer 2

layer 2

Le layer 2 de la blockchain est une couche supplémentaire. Elle est construite au-dessus de la couche de base ou la couche 1 de la blockchain. Son rôle est d’offrir une solution d’évolutivité. Comme le nombre d’utilisateurs de blockchain a augmenté, la couche 1 est devenue souvent trop lente pour traiter toutes les transactions en temps utile. Ceci entraîne souvent des frais de transaction plus élevés et des temps de latence plus grands.

Ainsi, le layer 2 est conçu pour résoudre ces problèmes en offrant des solutions d’évolutivité telles que les canaux de paiement. Ceux-ci permettent aux utilisateurs d’effectuer des transactions hors de la chaîne principale de la blockchain, et les réseaux d’éclairage. Ainsi les nœuds alternatifs pourront communiquer sans avoir besoin de valider chaque transaction sur la blockchain principale.

Comme exemple ici, nous pouvons avoir le réseau de la couche 2 appelé Lightning Network de Bitcoin. Le réseau fonctionne grâce à des canaux de paiement bidirectionnels, qui permettent des transferts instantanés et sans frais à travers des comptes d’utilisateur.

Un autre exemple est sur la plateforme Ethereum. En effet, les layers 2 de cette plateforme permettent d’accéder aux DApps beaucoup plus facilement, mais elle conserve aussi un temps de latence plus réduit. La capacité de traitement des transactions sans congestionner la chaîne principale étant l’effet recherché.

En conclusion, le layer 2 de la blockchain est une innovation technologique importante. Elle cible les problèmes de la première couche et essai de les résoudre au mieux.

Layer 3

layer 3 blockchain

Il est important de noter qu’il n’y a pas de consensus clair sur ce que représente le layer 3 de la blockchain. Certains experts considèrent le layer 3 comme une extension du layer 2. D’un autre côté, d’autres estiment qu’il s’agit d’une couche indépendante, supplémentaire par-dessus les deux premiers. Dans cet article, nous examinerons le layer 3 en tant que couche complémentaire à la blockchain.

Le layer 3 de la blockchain se concentre sur la création de fonctionnalités de la blockchain en dehors de la simple création et validation de transactions. Il s’agit d’une extension de la blockchain pour créer une application beaucoup plus complexe. Ici, elle peut inclure des contrats intelligents, des oracles et d’autres éléments qui aident à la création d’applications décentralisées.

Par exemple, l’Ethereum Virtual Machine (EVM) est parlant en terme de fonctionnalité de layer 3. Elle permet aux développeurs de créer des smarts contracts et des applications décentralisées en utilisant le langage de programmation Solidity.

Les oracles sur la couche 3 de la blockchain sont une innovation importante. Ils permettent aux développeurs de connecter des données provenant du monde réel à la blockchain. Concrètement, cela peut élargir considérablement les capacités de cette dernière. Par exemple, les oracles peuvent être utilisés pour témoigner de la réussite ou de l’échec d’un événement dans le monde physique, ou pour effectuer des paiements liés à certaines données.

En fin de compte, le layer 3 de la blockchain est une extension de la blockchain, permettant la création d’applications décentralisées sophistiquées. L’utilisation de ces fonctionnalités peut maximiser les avantages de la technologie blockchain. Elle peut aussi aider les développeurs à innover et à construire des systèmes qui peuvent apporter des avantages significatifs à différents domaines.

Conclusion

En résumé, les couches de chiffrement 1, 2 et 3 font référence à différents types de protocoles cryptographiques. Ces couches fournissent des niveaux de sécurité croissants pour différents types de transaction. Le choix de la couche à utiliser dépend des exigences de sécurité spécifiques de l’application et du niveau de protection requis.

En utilisant ces différents niveaux de chiffrement de la couche de sécurité, la blockchain est en mesure de créer un réseau sécurisé et protégé contre les fraudes ou les attaques malveillantes. Elle garde donc un statut de confidentialité et d’intégrité des transactions.

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